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Comment détecter les chaleurs des vaches laitières en stabulation ?

Rédigé par XR-Repro | Dec 9, 2021 11:00:00 AM

Installé à Malrevers, en Haute-Loire, où il conduit un troupeau de 50 Montbéliardes à la traite pour 80 hectares de SAU, Claude BONNET a investi dans le SenseHub en 2020, afin de gagner en temps et en efficacité sur la détection des chaleurs. Retour sur expérience…

 

« Jusqu’à leur départ en retraite en 2019, ce sont mes parents qui étaient principalement chargés de l’observation des chaleurs. Ils pouvaient y passer jusqu’à 1h par jour, avec deux temps de 15 minutes et aussi pendant les périodes d’astreinte que sont la traite et l’alimentation. Ils notaient toutes les informations sur le calendrier XR Repro, comme l’acceptation du chevauchement, les animaux agités, les reniflements. Mais même avec cette méthode de surveillance, il arrivait souvent que plusieurs vaches et génisses ne soient pas détectées, notamment la nuit.

Ces problèmes d’observation ont des conséquences directes sur la reproduction du troupeau et sur l’économie de l’élevage.

Début janvier 2020, quand j’ai compris tout le temps que mes parents pouvaient y passer, j’ai décidé d’investir dans le SenseHub pour gagner en efficacité.

Le SenseHub me permet d’être plus performant et me décharge d’une veille permanente ; pendant les travaux des champs ou la nuit, je sais que je peux faire confiance aux colliers et aux données récoltées. D’ailleurs, beaucoup de chaleurs sont détectées la nuit !

Avec l’Xpert, nous sommes plus pointus sur notre façon de gérer les inséminations. Du temps de mes parents, craignant toujours de rater les chaleurs, on inséminait à partir de 40 jours après vêlage. Aujourd’hui, grâce au SenseHub, je suis plus précis sur le moment de l’IA. J’insémine à partir de 60 jours dès que l’appareil m’avertit qu’il faut appeler l’Xpert.

La fenêtre d’action est mieux gérée, on obtient de meilleurs taux de réussite : une baisse du CUP de 1,49 à 1,41, soit une économie d’environ 140€ par an en comptant la génétique et les déplacements. L’IV-IAF (Intervalle Vêlage – IA Fécondante) est passé de 99 jours à 91 sur les 2 dernières années, et ce malgré le fait d’avoir repoussé la date de l’insémination de 40 à 60 jours. Nous avons également amélioré le taux de non-retour de 15%, et obtenu une baisse de l’IVV (Intervalle Vêlage-Vêlage) de 402 à 394, soit 8 jours en moins. Avec un gain estimé à 4€ par jour d’IVV par vache, c’est une économie de 1600€/an qui est réalisée !

 

 

Moins de vaches sont réformées pour infertilité. Lorsqu’une vache ne vient pas en chaleurs, je suis certain maintenant que ce n’est pas un problème d’observation. Le SenseHub me permet de mettre en lumière un problème de santé et de réagir rapidement pour le soigner. Alors qu’avant, nous nous disions simplement que nous l’avions ratée et nous ne repérions pas de soucis de santé.
Aujourd’hui j’utilise le SenseHub pour détecter les chaleurs, pour la transplantation embryonnaire, pour les synchronisations, et également comme base de données. A chaque vêlage, je note le nom de la vache, la date de vêlage, la date de retour en chaleurs, la date de l’insémination, jusqu’à l’échographie constat de gestation. Les informations sont désormais automatisées avec Boviclic, et il est facile de les retrouver sur l’application SenseHub sans avoir à les saisir plusieurs fois. Les 2 apprentis peuvent eux aussi suivre facilement l’évolution du troupeau ! »