Le MAG

L'intérêt des échographies ovines

Rédigé par XR-Repro | Oct 29, 2020 11:00:00 AM

Installé depuis 1998 avec son frère au GAEC de Monteillet à Saint-Gineis-en-Coiron, Alain et Jean-François CROZIER s’occupent de 4,5 hectares de vignes, d’un troupeau de 40 bovins et de 284 ovins de race Préalpes du sud. Depuis plus de 10 ans, l’éleveur a recours à XR Repro pour échographier son troupeau ovin. Il nous explique pourquoi…


Sécuriser la reproduction

 


« Jusqu’en 2019, le GAEC de Monteillet avait deux périodes d’agnelage, explique Alain CROZIER. En janvier-février et août-septembre. Mais depuis 2019, nous avons avancé les agnelages d’hiver à décembre-janvier, et ajouté un agnelage en mai dans le but d’avoir des agneaux à l’automne, une période où les plus-values sont intéressantes. Sur l’année 2020, avec nos 280 brebis et 4 béliers qui assurent la monte naturelle, nous espérons atteindre le nombre de 350 agneaux. Autant dire que les échographies sont importantes pour anticiper le nombre d’agneaux et favoriser les conditions pour de bonnes mises-bas ! »


L’échographie est en effet un moyen efficace pour sécuriser la reproduction. Pour Didier EYME, Xpert, il est souhaitable d’échographier les femelles 35 jours après avoir retiré les béliers. « Il est important de ne pas échographier trop tard pour pouvoir dénombrer de façon fiable le nombre d’agneaux. Avec une fiabilité autour de 99,5% pour les pleines et vides, et une fiabilité supérieure à 85% pour le dénombrement, l’échographie est un moyen fiable et efficace d’optimiser la gestion de son troupeau. »


Ajuster l’alimentation


L’échographie permet d’avoir une estimation rapide du pourcentage de réussite de la reproduction. Connaître le nombre d’agneaux à venir est un véritable atout. Cela favorise l’anticipation de l’alimentation en adaptant la ration aux brebis gestantes bessonnières ou non et aux femelles vides. Les bessonnières seront triées dans le but d’en prendre soin plus spécifiquement et mieux prévoir l’agnelage.


Au GAEC de Monteillet, cela se traduit par une mise en case individuelle de ces femelles peu avant la mise-bas.

 

« En isolant les mères, il y a moins de risques que l’agneau soit perdu, explique encore Alain CROZIER. Si la brebis en a deux et qu’elle en perd un de vue, elle ne s’attachera qu’à un seul agneau au lieu des deux, et le second risque d’être perdu. Quand elle agnelle au milieu du troupeau et qu’elle n’est pas triée, la mère ne peut pas suivre les deux, l’identification par odeur n’aura pas pu être faite. Une brebis qui a déjà un agneau n’a pas de raison d’aller en chercher un second. Ces agneaux perdus sont donc élevés au biberon, ce qui coûte du temps et de l’argent, et représente peu d’intérêt pour l’éleveur. »


Les brebis vides, quant à elles, pourront être remises rapidement à la reproduction avec la réintroduction du bélier pour essayer de compenser l’échec de la première fécondation.