A Gap (05) dans les Hautes-Alpes à 1 100 mètres d’altitude, Florian Chauvet est éleveur d’un troupeau de 50 vaches laitières montbéliardes. Il a progressivement pris la relève de son père en 2014.
Avec une production moyenne de 8 916 litres de lait par vache et une SAU de 85 hectares en alpage collectif, il a fait le choix en 2021 de débuter son parcours génétique avec le génotypage.
« Je renouvelle 25 % de notre troupeau avec 15 vaches en semence sexée montbéliard et le reste j’insémine en charolais (croisement Yperios Excellence) pour avoir des veaux croisés. Mes critères de sélection sont principalement le lait, les aplombs et les mamelles. J’ai commencé à génotyper il y a deux ans pour progresser sur la production par vache et pouvoir mieux sélectionner les femelles à mettre à la reproduction. »
« En septembre 2023, j’ai voulu avancer encore plus vite en génétique. C’est pourquoi je me suis rendu à la vente du GAEC de l’Ubac (69), où j’ai acheté deux génisses montbéliardes très bonnes en génétique, par rapport à ce que j’ai actuellement. J’espère faire de la transplantation embryonnaire sur ces deux génisses qui vont vêler prochainement.
Dans ce contexte là, le génotypage va être très intéressant. J’ai beaucoup d’attente le concernant parce que pour l’instant j’ai peu de recul. Il me permettra de voir si l’animal est en cohérence avec mes objectifs. Une génisse coûte cher et lorsqu’on se lance dans ce parcours on a forcément envie d’avoir des animaux qui produisent ce qu’on avait espéré.
Avec les conseils de ma technicienne de race, j’ai adhéré à l’Offre CRÉA. Comme je génotype qu’une quinzaine de génisses par an, je vais prendre l’offre CRÉA’ASSUR Solution 1. »