Le GAEC LOVENO PÈRE & FILS s’étend sur 378 hectares, dont 210 ha de céréales et 160 ha d’herbe. Ils élèvent 400 veaux de lait et compte 60 vaches charolaises inscrites au Herd Book, avec une participation régulière aux concours. Passionnés de génétique, père et fils travaillent ensemble pour maintenir un haut niveau génétique, garantir le bien-être animal et assurer une gestion rigoureuse et performante du troupeau.
« En 1997, lorsque je me suis installé, mon troupeau comptait 24 vaches : 15 croisées et 9
charolaises, avec un niveau génétique assez bas. »
Dès le départ, l’éleveur choisit d’inséminer ses vaches et se passionne pour la génétique, au point de devenir président du syndicat Charolais sud-est.
Aujourd’hui, l’exploitation familiale a pris de l’ampleur :
378 hectares, dont 210 ha de céréales et 160 ha d’herbe
400 veaux de lait élevés chaque année
60 vaches inscrites au Herd Book Charolais
Une alimentation principalement à base d’enrubannage de foin, complétée par les céréales produites sur l’exploitation
L’objectif reste constant : bien-être animal, rentabilité, niveau génétique élevé et conditions d’élevage améliorées en continu.
« Nous préférons avoir 60 vaches bien gérées plutôt que davantage de vaches moins suivies. »
Cette philosophie les conduit à se concentrer sur un indicateur clé : l’IVV (Intervalle Vêlage-Vêlage).
Au début de son installation, les vêlages commençaient début octobre. À cause de l’absence de pâturage attenant, une fois les vaches rentrées pour le vêlage, elles ne ressortaient plus jusqu’au printemps. Résultat : un mois de stabulation supplémentaire coûteux et chronophage.
Cette organisation permettait certes de vendre les broutards plus tôt, mais :
le coût alimentaire explosait
la charge de travail devenait difficile à absorber
la période des concours et l’augmentation des surfaces céréalières compliquaient encore les plannings
L’étude du calendrier d’exploitation mène à un changement majeur : début des vêlages après le 20 novembre.
Pour garder la maîtrise du troupeau, la synchronisation des chaleurs devient un atout essentiel.
« Grâce à la synchronisation, nous savons quand les chaleurs vont se produire. Avant, nous étions constamment en observation. »
l’insémination
la vaccination
la surveillance des vêlages
la planification du travail
Bien que la synchronisation ne garantisse pas 100 % de réussite, elle offre une visibilité incomparable, un gain de temps et une meilleure maîtrise de l’IVV.
Pendant 25 ans, l’éleveur se levait toutes les 4 heures pour surveiller les mises bas.
La mise en place :
De caméras de surveillance
« Avec 47 vaches pleines en 30 jours cette année, le Smartvel est un véritable atout. Plusieurs personnes peuvent surveiller, recevoir les alertes… c’est un confort énorme. »
Résultat : moins de fatigue, plus de sécurité, et une anticipation efficace.
Depuis un an, l’éleveur a introduit une préparation au vêlage via les minéraux GENIAL
Les effets observés sont nets :
Meilleure préparation des vaches
Vulves plus dilatées
Vêlages plus fluides
Diminution massive des interventions
« Malgré des veaux de 49 kg en moyenne, nous n’appréhendons plus les vêlages. Nous n’utilisons quasiment plus la vêleuse. »
Passage de 12 vêlages compliqués par an… à 0,
0 métrite cette année (contre 5 habituellement),
Économie : 1 200 € de frais vétérinaires rien que sur cette campagne.
Grâce à une préparation adaptée et des vaches mieux prêtes, la cyclicité reprend plus vite et la fécondité augmente.
« Notre taux de réussite à l’IAP est de 80 % cette année, soit +15 % par rapport à l’an dernier. »
C’est ce qui permet aujourd’hui à l’exploitation de maîtriser :
L’IVV
La saisonnalité des vêlages
Le rythme de travail
La charge mentale liée à la surveillance
Et la qualité génétique du troupeau