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10 ans après son lancement, le génotypage ne finit pas de convaincre !

Installé en Gaec en Isère, Jérémy DURAND est un jeune éleveur qui a pour ambition d’améliorer les performances techniques et économiques de son troupeau Montbéliard grâce au génotypage pour mieux connaître la valeur génétique de ses vaches.

Témoignage

Après réflexion, nous avons décidé de sauter le pas et de nous lancer dans une démarche de génotypage des femelles pour continuer d’aller de l’avant et être de plus en plus performant. Aujourd’hui, quasiment tout le monde fait du génotypage et c’est une nouvelle technologie qui est très fiable.

Jérémy Durand
Gaec de Bellefontaine (38)

Installés sur la commune de La Chapelle-de-la-Tour, en Isère, Jérémy Durand et sa mère, Marie-Pierre Vallin, gèrent un troupeau de 80 montbéliardes à la traite sur une SAU de 90 ha. L’exploitation, qui a une référence laitière de 650 000L, avec une moyenne de 8400kg par vache, livre la totalité de sa production à Sodiaal Union. En quête de performances, les associés du GAEC de Bellefontaine ont fait le choix d’inséminer en 2015 et se lancent aujourd’hui dans le génotypage. Objectif : augmenter la production de lait en quantité et en qualité, en second lieu, avoir de bons aplombs et enfin améliorer la morphologie. Rencontre…

 

L’insémination pour créer un troupeau à son image

 

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« Il y a 7 ans, explique Jérémy Durand, le GAEC achetait des vaches en lactation afin de renouveler le troupeau, mais elles n’avaient pas forcément les caractéristiques recherchées et le cheptel était toujours plus ou moins vieillissant. C’est à cette époque que nous avons décidé de recourir à l’insémination pour faire naître nos propres génisses, sur nos critères de sélection. L’insémination a été pour nous un outil-clé pour accroitre rapidement nos performances. »

Dans cette exploitation, aucun génotypage n’était fait.

« Le GAEC avait recours à quelques pointages, rappelle Jérémy, mais ceci ne permet pas d’avoir une carte d’identité de chaque femelle suffisamment précise. Pour les accouplements, j’essaye de choisir mes génisses de renouvellement par rapport aux mères, et ce n’est pas toujours très fiable. »

 

Le génotypage pour aller plus loin dans Les accouplements

 

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« Après réflexion, nous avons décidé de sauter le pas et de nous lancer dans une démarche de génotypage des femelles pour continuer d’aller de l’avant et être de plus en plus performant. J’en avais entendu parler par des voisins qui utilisent cet outil depuis plusieurs années maintenant. Aujourd’hui, quasiment tout le monde fait du génotypage et c’est une nouvelle technologie qui est très fiable. Nous sommes bien conscients qu’une vache a beau être belle, si elle ne transmet pas ses caractéristiques, ça ne sert pas à grand-chose de la garder en race pure ! Ces vaches sont donc mises en croisement charolais du moment qu’elles produisent. »

L’éleveur recherche des qualités particulières pour son troupeau et compte sur le génotypage pour y parvenir : « il nous faut des vaches très fonctionnelles ! Faciles à vivre, avec un bon tempérament, des vaches qui ne soient pas des gros gabarits pour qu’elles puissent se déplacer sans problème jusqu’aux prés. On cherche aussi des vaches avec de très bons aplombs et une bonne mamelle car le troupeau pâture énormément. Et bien sûr, du lait et des taux ! »

Le génotypage mis en place en ce début d’année 2022 a pour but de sélectionner les génisses de renouvellement sur ces critères précis. Avant le passage de l’Xpert pour les prélèvements, un rendez-vous a d’abord été pris avec Willy Quiron-Blondin, le Technicien de la Race Montbéliarde, pour s’accorder sur le choix des femelles à génotyper, le nombre, mais aussi sur l’importance de génotyper certaines femelles. Ainsi chaque année, environ 25 femelles seront génotypées pour trouver les futures génisses de renouvellement.

« En nous permettant de choisir les meilleures femelles de renouvellement dès le stade de génisse, sans avoir à attendre les résultats de la première lactation, nous allons gagner du temps et de la rentabilité, explique Jérémy. Les meilleures génisses seront inséminées avec de la semence sexée Montbéliarde, ce qui va nous permettre d’accroitre nos revenus. Les moins bonnes femelles seront inséminées en croisés, avec notamment de la semence sexée mâle, pour optimiser l’activité de vente de veaux gras entre 4 et 5 semaines.»

 

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