"Vous êtes au GAEC DU GRANIT, moi c'est Daniel POULY. Je suis en GAEC entre tiers avec un voisin : Patrice FOUCHEYRAND depuis le 1er novembre 2002 à SAINT-GEORGES-LAGRICOL en Haute-Loire, à 880 mètres d'altitude avec 95 Montbéliarde sur une SAU de 120 hectares, on a 800000 litres de quotas laitiers. On travaille d'ailleurs uniquement en semences sexées puisqu'on génotype toutes nos femelles. Et après le reste, on met en croisés."
Une stratégie axÉe sur la qualité
Au GAEC du GRANIT, la génomique est au cœur de la stratégie d'élevage depuis une quinzaine d'années. Daniel et son associé ont fait le choix de génotyper toutes leurs femelles, soit entre 25 et 30 chaque année, depuis 2009. Leur objectif : améliorer la qualité du troupeau en se concentrant sur des critères précis tels que la production laitière, la qualité des mamelles et des pattes.
Cette approche a porté ses fruits. En 2021, le GAEC a même été récompensé par l'entrée d'une génisse en station, produisant une douzaine d'embryons et donnant naissance à un mâle de haute qualité. Le génotypage a permis d'identifier et de sélectionner les meilleurs individus.
"Grâce au travail génétique, on a pu repérer de bonnes femelles qui ont intégré le schéma."
UNE ÉCONOMIE GÉNÉRÉE PAR L'INVESTISSEMENT GÉNOMIQUE
Face à l'offre CRÉA, Daniel POULY et son associé ont opté pour la solution 2, jugée la plus rentable compte tenu du volume annuel de génotypage. Le service Génoscope, intégré à cette offre, leur permet de suivre l'évolution génétique de leur troupeau et de prendre les bonnes décisions.
L'expérience du GAEC du GRANIT démontre l'importance stratégique de la génomique dans l'élevage de nos jours. Au-delà des bénéfices économiques concret, l'approche de Daniel POULY et de son associé a également abouti à des gains en termes de qualité et de productivité.
