Situé sur la commune de Mazoires (63), en plein cœur de la zone AOP Saint-Nectaire, le GAEC du Fayet a investi dans la FarmBox® de Medria en août 2021. Objectif : améliorer les résultats de reproduction, sécuriser les vêlages et suivre la santé du troupeau laitier. Avec seulement 3 mois de recul, Mathieu SERRE est un éleveur convaincu. Retour sur expérience…
Pourquoi choisir la FarmBox® de Medria ?
Installés en Gaec à 2, Mathieu SERRE et Jean-Luc VIDAL sont à la tête d’une exploitation qui compte plusieurs activités : un troupeau de 90 vaches Montbéliardes et Holstein permet la production de 650 000 litres de lait dont 85% sont transformés à la ferme en Saint Nectaire, et 15% vendus à Sodiaal. 35 génisses sont élevées chaque année pour assurer le renouvellement et un tiers des veaux sont croisés pour être vendus à 3 semaines à un négociant.
Aidés de salariés (2.5 UTH) et d’un apprenti, les associés conduisent également un troupeau de 40 vaches Salers pour la vente de broutards à 10 mois et la vente directe de viande en caissettes.
La SAU de 311 hectares au total, composée de 45 hectares de céréales à paille (blé et orge), 13 hectares de maïs et 19 hectares de luzerne, assure l’autonomie alimentaire des troupeaux. Le reste de la SAU étant composé de prairies permanentes et temporaires.
« A l’origine, explique Mathieu SERRE, nous avons décidé d’investir dans un outil de monitoring pour améliorer la reproduction des laitières. Par manque de temps et de main d’œuvre, il nous était difficile de voir les chaleurs, surtout les plus discrètes. Nous avions beaucoup de retours sur les IA, un IVV de 440 jours bien trop élevé et trop de vaches qui partaient en réforme pour infertilité.
Après étude des différentes solutions proposées par XR Repro, notre choix s’est finalement porté sur la FarmBox® de Medria.
Plusieurs raisons à cela : d’abord, parce que l’antenne a une portée de 1 kilomètre à la ronde. Ensuite, parce qu’il est possible d’avoir un suivi très complet des animaux : détection des chaleurs, détection des vêlages, nutrition et santé. Un seul collier permet d’assurer tout le suivi.
L’installation nous a parue simple, il nous a suffi d’acheter l’antenne et de payer un coût mensuel de service à la vache. Nous avons pris 100 colliers pour que 90% des vaches soient équipées en permanence. Pas besoin de manipulation inutile. Le reste des colliers sert pour les lots de génisses, aux moments-clés de la reproduction.
Au final, la prise en main a été très rapide, simplifiée par l’application mobile FarmLife®. Chaque matin devant le bol de café, on à la vision globale de notre troupeau. Grâce aux tableaux de bord et aux alertes, on peut intervenir rapidement sur les vaches.»
Optimiser la reproduction : un enjeu économique mesurable…
« Avec la FarmBox®, notre objectif est de travailler avec notre Xpert, Quentin GREGOIRE, pour améliorer les performances de reproduction et dégager des gains économiques.
Notre priorité est de diminuer le nombre de vaches réformées. Aujourd’hui de 10 (soit 11% des vaches en production), nous aimerions le baisser à 5. Cela nous permettra d’économiser le coût de 5 génisses de renouvellement, soit environ 6000€, si on prend un coût d’élevage individuel pendant 26 mois de 1200€.
Il sera alors possible de valoriser autrement ces 5 gestations, notamment avec du croisement Charolais pour avoir tous les ans un bénéfice direct sur les veaux vendus à 3 semaines.
En se donnant pour second objectif de réduire l’IVV d’un cycle sur le troupeau de 90 vaches, soit 1800 jours de gagnés, on espère, à terme, optimiser le coût global de la ration et générer un gain de 5400€, sur la base d’un coût de 3€ de ration par jour et par vache. »
Agir sur la santé des animaux…
« Le suivi de la santé des animaux est également essentiel pour parvenir à nos objectifs, et là encore, l’appli mobile FarmLife® nous permet d’être plus réactifs.
Ces 3 derniers mois, l’analyse du comportement alimentaire nous a alertés de la baisse d’ingestion et de rumination de certaines vaches qui avaient avalé des corps étrangers, nous permettant d’agir rapidement.
Aux phases-clés des transitions alimentaires, ces courbes pourront également nous aider à prévenir le risque d’acétonémie et d’acidose…
Aujourd’hui, le temps de rumination sur 24 heures nous indique que les vaches n’ingèrent pas suffisamment entre minuit et 6 heures du matin. Nous allons devoir faire un travail de fond au niveau de la ration et de sa distribution, et apprendre à aller plus loin dans la maîtrise de l’outil, peut-être avec la formation « Paroles de vaches » proposée par Medria ? »