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Caprin : miser sur la génétique pour réussir

Installé en caprin depuis 2021, Aymeric Duclos a misé sur la génétique pour bâtir rapidement un troupeau performant, sécuriser son revenu et projeter le développement de son exploitation.

témoignage

« Pour monter mon troupeau, j’ai misé sur la génétique des meilleurs sélectionneurs Capgènes, pour vite atteindre mes objectifs de production en lait et en taux. »

Aymeric DUCLOS
GAEC des Renaudières (69)

Le parcours d’Aymeric Duclos, éleveur caprin dans le Rhône

Installé en production laitière caprine depuis 2021, Aymeric Duclos incarne une nouvelle génération d’éleveurs qui font de la génétique caprine un levier central de performance technique et économique. Fils d’éleveur montbéliard, il a fait le choix audacieux de partir presque de zéro pour construire, en seulement quatre ans, un troupeau performant lui permettant aujourd’hui de développer un second atelier et de projeter de nouveaux investissements.

 

D’un élevage bovin à la production caprine laitière

Jusqu’à sa retraite en décembre 2024, le père d’Aymeric conduisait un troupeau de 40 vaches Montbéliardes. De son côté, Aymeric se découvre une affinité pour la filière caprine lors d’une expérience professionnelle au GAEC de l’Aubrac, à Courzieu (Rhône). Séduit par cette production, il décide d’en faire son projet d’installation au moment de rejoindre le GAEC familial.

Aymeric livre aujourd’hui son lait à Agrial, une option inexistante quelques années auparavant dans les Monts du Lyonnais.

 

Une installation progressive et sécurisée

En caprin, Aymeric démarre « de zéro ou presque ». La première année, l’équilibre économique du GAEC repose uniquement sur l’atelier bovin, tandis que plus de 100 chevrettes sont élevées dans l’ancienne écurie. L’accompagnement de son conseiller Cerfrance est déterminant pour faire aboutir le dossier bancaire.

Des choix pragmatiques sont faits :

  • deux tunnels construits à la place de bâtiments en dur,

  • un démarrage avec une centaine de chevrettes au lieu des 350 prévues initialement.

La génétique caprine comme socle du projet

Dès le départ, Aymeric fait le choix d’adhérer à Capgènes, au contrôle de performance et au suivi de reproduction par insémination. Il s’appuie sur l’expertise de Séverine Fontagnères (Conseil Élevage et XR Repro), qui l’accompagne dans la constitution de son troupeau et l’intègre à un réseau d’élevages sélectionneurs reconnus.

Le troupeau se construit ainsi avec :

  • 38 chevrettes Alpines (ICC 3,8),

  • 50 chevrettes Saanen (ICC 2,1),

  • 22 autres Saanen issues d'un élevage sélectionneur de la Loire.

En 2022, pour sécuriser le volume de lait, 30 chèvres adultes pleines (ICC 2,8) rejoignent également l’exploitation.

 

Des résultats techniques et économiques rapides

Dès la deuxième année de production, les résultats sont au rendez-vous :

  • +114 litres de lait par chèvre (de 930 à 1 044 litres),

  • un troupeau passé de 130 à 233 chèvres en quatre ans,

  • des taux élevés : TB 39,6 et TP 34,5.

Ces performances assurent une meilleure valorisation du lait, avec des primes significatives sur les taux chez Agrial.

 

Une conduite de reproduction optimisée

L’organisation du troupeau repose sur trois lots distincts :

  • 20 % en saillies naturelles,

  • 50 % en lactations longues pour sécuriser le volume annuel,

  • 30 % en insémination artificielle pour le renouvellement génétique.

Les inséminations précoces permettent de valoriser le lait d’hiver, mieux payé, et de libérer la fin de l’hiver pour les travaux des champs. En trois ans, la reproduction a été avancée de huit semaines, illustrant la montée en maîtrise technique.

Aymeric participe également à une expérimentation sur l’insémination des chevrettes, preuve de son engagement dans le progrès génétique.

 

Des perspectives de développement claires

Aujourd’hui, Aymeric se verse le salaire prévu à l’installation et peut envisager l’avenir sereinement :

  • automatisation de l’alimentation,

  • augmentation des postes de traite,

  • création d’une retenue d’eau,

  • embauche d’un salarié à temps plein.

En parallèle, il développe un atelier allaitant et réfléchit à la diversification des races.

Son objectif principal reste ambitieux mais assumé : atteindre 1 400 litres de moyenne par chèvre, se hisser parmi les meilleurs sélectionneurs et financer une partie des coûts par la vente de reproducteurs.

« Je me donne cinq ans pour être bien classé dans l’annuaire de Capgènes. »

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