L’intérêt des échos avant IA
En 2013, 9 inséminateurs ont été impliqués dans le projet de développement de l’insémination profonde appliquée aux bovins. Jacques MAZARD en faisait partie, avec pour rôle de faire différents tests terrain sur le nouveau pistolet, et autour de la connaissance des ovaires pour améliorer la fertilité.
« Lorsque nous avons eu l’idée d’introduire l’échographie plutôt que le palper dans le protocole avant insémination, nous avons gagné en précision, explique-t-il. Le concept de l’échographie au moment de l’IA venait de naître ! »
Sur le secteur de Saint-Laurent-De-Chamousset, XtremiA s’est très vite révélé utile, car les éleveurs utilisent principalement de la semence sexée pour le renouvellement. Grâce aux résultats obtenus après quelques XtremiA, une confiance dans la technique s’est très vite établie.
« Lors du planning d’accouplements, on définit ensemble le nombre de génisses à naître sur une période donnée, charge à moi de tout faire pour le respecter. Si en conventionnel j’ai moins recours à l’insémination profonde, je tâche de systématiser l’écho le jour de l’IA pour savoir où on va.
Ça me permet de choisir le mode d’IA le plus adapté selon que les vaches sont à 3 IA et +, ou si l’involution est insuffisante... Grâce aux échos aptitude et aux échos le jour de l’IA, on est maintenant capable de faire une prévision sur la faculté des vaches à remplir.
Si pour les éleveurs le protocole XtremiA a réussi son pari d’améliorer le taux de réussite en semence sexée par le dépôt de la semence au plus près du lieu de fécondation, il a aussi le mérite de minimiser les coûts en doses, car toutes les vaches qui ne sont pas bonnes à être inséminées sont rejetées.
Il y a 5 ans, personne ne se serait attendu à ça ! Et quand on voit que c’est maintenant une technique exportée dans le monde … XtremiA a un bel avenir, mais je reste persuadé que l’on a encore un boulevard devant nous pour progresser ! Notamment sur la connaissance que l’on a des ovaires au moment des chaleurs. »
Parole d’éleveurs
Associés au GAEC des Peupliers depuis 2001 à Chambost-Longessaigne, Christian DESCHAMPS et Jean-Lucien VOUTE gèrent un troupeau de 75 vaches Montbéliardes et 24 génisses gardées pour le renouvellement. Depuis 2016, ils investissent dans le génotypage et XtremiA pour sécuriser et valoriser au mieux l’utilisation de semences sexées.
« L’un de nos objectifs d’élevage est de baisser le nombre de vaches en essayant d’augmenter la production laitière, expliquent-ils. Initialement, nous avions une production de 270 000L, que nous avons plus que doublé depuis notre installation en 2001 pour arriver à 560 000L aujourd’hui. Nous essayons aussi de valoriser au mieux les veaux à naître, en ayant recours à la semence sexée pour obtenir la quantité souhaitée de génisses de renouvellement, et ainsi valoriser les autres veaux en Charolais Excellence principalement. »
Aujourd’hui, 94% des XtremiA sont posées en semence sexée et le taux de réussite des IA totales a augmenté. Le coefficient d’utilisation de paillettes est passé de 1,71 à 1,57.
« En parallèle, ajoutent les éleveurs, il y a eu de nouvelles offres Repro. Tout ça nous a donné la possibilité de réaliser une économie de 8%, soit environ 450€ sur le coût total de la Repro et de la génétique. Ceci malgré le surcoût engendré par XtremiA, l’augmentation du nombre des échos, et l’utilisation plus forte de la semence sexée femelle et mâle. Cette économie s’accompagne d’un bénéfice de plus de 2000€ lié directement au plus grand nombre de veaux croisés, mieux valorisés que les veaux Montbéliards. »
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