Le parasitisme participe activement à la mise en danger de la santé, de la reproduction et de la production des animaux en élevage.
Les parasites internes sont présents dans toutes les prairies. Plus les prairies sont pâturées par les animaux, plus les animaux subissent une pression parasitaire intense. Les parasites recherchent un hôte afin de se nourrir. Ainsi, une partie des ressources vitales de l’animal se retrouvent captées par leurs occupants. Cela a pour conséquence de générer des carences chez l’animal. Elles sont détectables notamment grâce à l’observation de l’animal, qui d’une détérioration de l’animal qui aura un poil rêche, des diarrhées, ou encore un amaigrissement notable.
Cela provoque des carences chez l’animal. Il est possible de les détecter par une observation globale : détérioration de l’animal, poil rêche, diarrhées, amaigrissement, et bien d’autres symptômes. Sur les jeunes animaux, cela a un impact négatif sur la croissance des jeunes animaux, sur la production des adultes et la reproduction des femelles.
Lutter préventivement contre la pression parasitaire
Lutter contre la pression parasitaire est indispensable. Plusieurs techniques peuvent être mises en place à la fois pour éviter l’invasion, et pour la combattre une fois qu’elle est installée.
Faire pâturer ses animaux en alternant les parcelles permet de laisser la prairie se reposer afin de réguler le nombre de parasites présents. Alterner pâture et fauche peut être une bonne pratique.
Un jeune animal ne sera pas en mesure de lutter face aux parasites de la même façon qu’un adulte. Il faut donc gérer ses lots différemment, et être plus vigilant avec les animaux juvéniles. Les adultes, ayant un système immunitaire plus efficace, ont la possibilité de pâturer plus longtemps. Quant aux jeunes, il est conseillé d’alterner les périodes de pâture et de rentrée dans les bâtiments afin qu’ils soient moins exposés à la pression parasitaire, tout en les mettant petit à petit en contact avec les parasites afin de développer leur système immunitaire.
Le deuxième levier est une minéralisation adaptée au troupeau et au système d’élevage. Des animaux bien minéralisés auront des défenses immunitaires plus importantes qui leur permettront de combattre plus efficacement la pression parasitaire ou les maladies.
Comment déparasiter ?
Malgré la mise en place de bonnes pratiques, le troupeau est envahi par les parasites ? Il faut alors agir rapidement afin d’éviter des conséquences techniques et économiques importantes et sur la durée.
Deux méthodes permettent de déparasiter le cheptel. Il est possible, sous contrôle vétérinaire, de traiter ses animaux avec des produits dits “chimiques”, efficaces sur des animaux infectés. L’alternative à ces produits sont les ceux dits “phytosanitaires”. Des antiparasitaires sont développés depuis des dizaines d’années. Les avantages de ces derniers se retrouvent au niveau de la production de lait ou de viande : la production n’est pas impactée. Les délais de rémanence sont assez longs. Deux périodes de cure dans l’année permettent d’avoir une couverture quasiment annuelle. Distribués dans la ration, ils sont appétents et ne nécessitent pas la contention des animaux, car il n’y a pas de manipulation spécifique à réaliser.
Déparasiter avec Vermidose
Le produit Vermidose est un antiparasitaire non chimique. Distribué depuis 16 ans, il fait ses preuves chaque année sur plus de 35 000 bovins. Sa composition le rend appétent et efficace. Avec deux périodes de cure par an, les animaux peuvent lutter efficacement contre la pression parasitaire.
Les éleveurs nous en parlent
Didier PLASSE, en GAEC avec son fils Sylvain, utilise depuis une dizaine d’années le Vermidose. Le bien-être de leurs 45 vaches montbéliardes est une priorité, et ce produit permet de répondre à leurs besoins. Sa composition, sa simplicité d’utilisation et ses résultats font que depuis 10 ans, la pression parasitaire est maîtrisé dans leur élevage : aucun symptôme de parasitisme n’est observé sur leurs animaux.