En 2019, Florian Bidard a rejoint ses parents au GAEC familial situé à Villars les Dombes, dans l’Ain. Son projet d’installation visait à créer un nouvel atelier de découpe et de commercialisation de viande qui s’intègre pleinement dans une logique globale de création d’emploi et d’autonomie... En 2022, sa conjointe Manon a rejoint l’aventure en devenant
salariée. Retour sur cette expérience réussie, et le choix d’Yperios Excellence pour mieux valoriser les veaux croisés Holstein.
Historiquement laitier, notre élevage compte aujourd’hui un troupeau de 50 vaches Holstein à 10 400 litres de moyenne. En plus des laitières, nous avons aussi un troupeau de 40 Charolaises en race pure. En 2019, à mon installation, nous avons fait le choix d’intensifier le croisement Yperios Excellence avec 2 objectifs clairs : produire des veaux plus lourds et adaptés à la vente directe pour consolider l’activité viande de la ferme et aussi simplifier les vêlages. Le choix définitif est venu après plusieurs essais peu concluants avec d’autres races comme le BBB. Les Yperios apportent de la sécurité aux vêlages et préservent la santé des vaches qui pourront exprimer leur potentiel laitier. La croissance est toujours soutenue, les veaux sont bien faits, réguliers, et montent à 130 kilos de poids carcasse à l’âge de 5 mois. Le choix des taureaux Excellence, c’est aussi pour la qualité gustative. Il y a une meilleure tenue de viande et un meilleur persillé. L’atelier croisement est géré de manière précise. Ma mère Anne et Manon gèrent le labo, le commerce, la compta et les livraisons, mon père Eric est aux vaches et au tracteur et je m’occupe de la découpe. On utilise environ 30% de sexé pour assurer le renouvellement, le reste est en croisement. On sélectionne les vaches sur génotypage. Grâce au robot de traite et aux colliers de monitoring, on suit les chaleurs et
la rumination. On peut planifier les IA sereinement, sans stress. Les veaux sont nourris exclusivement au lait entier avec un DAL. Pas de lait en poudre! C’est une question de
cohérence avec notre démarche. Le veau est né, élevé, transformé et vendu chez nous.
Aujourd’hui, l’objectif est de stabiliser la découpe à 2 veaux croisés par semaine, soit une centaine par an. La commercialisation se fait via trois magasins de producteurs et en vente
directe à la ferme. La demande est là. On n’a pas assez de veaux sur notre ferme, donc on se fournit en veaux de 3 semaines dans un élevage voisin qui utilise aussi le croisement Yperios. On assure la totalité de l’engraissement. YPERIOS, ce n’est pas juste un croisement. C’est un outil fiable, qui sécurise notre revenu, qui crée de la valeur et qui permet de faire vivre une exploitation familiale avec plusieurs personnes à bord. Le croisement Yperios nous garantit quiétude, croissance et qualité de viande.