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Single Step : un pas en avant pour le GAEC Arcis

Didier Gidon du GAEC Arcis, revient sur l’arrivée du Single Step dans son élevage familial.

Témoignage

100% de notre troupeau est génotypé, et le single step est pour nous une chance d’affiner nos choix de reproduction pour nos femelles Prim’Holstein

Didier Gidon
Gaec Arcis (43)

Avec 85 vaches laitières Prim’Holstein et tout autant de génisses sur deux générations, Didier Gidon du GAEC Arcis est installé en famille à Rosières (43), où il produit 650 000L de lait pour la laiterie Savencia. Il dispose de 140ha, dont 90 sont des prairies naturelles pour une autonomie fourragère totale.


La stratégie de renouvellement du GAEC est claire : avoir 50% de renouvellement dont 90% de femelles recevront des doses sexées. Les 50% des femelles restantes seront quant à elles destinées au croisement.

 


« Depuis le début nous génotypons. Le génotypage des animaux nous permet d’identifier leur potentiel génétique, et de sélectionner ceux qui nous intéressent. Nous avions commencé par les 50 meilleures femelles, mais aujourd’hui c’est 100% du troupeau qui est génotypé dès 2 mois après la naissance. Pour sélectionner nos reproductrices destinées au renouvellement, nous prêtons une attention toute particulière à l’ISU (Index de Synthèse Unique), à la vitesse de traite, aux membres, ainsi qu’au bassin afin d’obtenir des facilités de vêlage plus importantes.


En avril 2022, le nouveau mode d’indexation Single Step a fait son apparition. Contrairement au modèle précédent qui ne prenait pas en compte la pré-sélection génomique et sous-estimait les index des animaux, la méthode Single Step permet de réaliser une évaluation en une seule étape, avec le traitement simultané des performances mesurées, des données de génotype et des informations généalogiques.

Calcul des index avant Single Step Calcul des index avec Single Step
single step 1 single step 2

Auriva logo

 

Nous avons immédiatement vu certains changements, comme l’étalement des index. Certaines souches se sont retrouvées valorisées, tandis que d’autres ont été dépréciées, mais globalement l’ensemble des vaches du troupeau ont vu leurs index augmenter. Nous avons plusieurs femelles qui sont passées au-dessus des 200 points d’ISU. Celles-ci seront travaillées en transplantation embryonnaire. Nous avons également des nouvelles souches, qui sans le Single Step ne se seraient pas démarquées et n’auraient pas été travaillées. Aujourd’hui, elles sont mises en valeur par cette nouvelle méthode de calcul des index.

Désormais, le jour du planning d’accouplement, nous sommes obligés d’être plus sévères dans notre choix des femelles destinées au renouvellement. Avant, quand nous accouplions des femelles entre 140 et 150 points d’ISU, elles étaient toujours à la limite entre recevoir soit des doses sexées, soit des doses croisées en Charolais ou INRA 95. Aujourd’hui, cette question se posera plus aux alentours des 160 à 170 points d’ISU.

Nous sommes satisfaits du travail génétique et génomique réalisé depuis le début de notre élevage. Avec l’arrivée du Single Step, nous espérons que la plus grande précision des index et la mise en avant des qualités et points à améliorer des animaux continuent de nous aider à mieux affiner encore nos choix d’accouplements. »

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